La mécanique de vélo... pu capable !

Le beau vélo avec le pédalier ROTOR

Que je suis fière ! Cette année, j'ai gratté les fonds de tiroir pour m'acheter un super méga beau nouveau vélo de triathlon. Et, c'est vrai, qu'il est beau ! Je ne passe surtout pas inaperçu avec les couleurs flamboyantes de l'équipe Merrell-Garneau. Enfin, me dis-je et que je me fais dire, un vélo à la hauteur de mon potentiel.

MAIS...

Je ne suis puuuuu capable de la mécanique de vélo. Je n'ai jamais eu à en faire autant. Je pense qu'en 8 ans, mon vélo Lemmon ne m'a pas demandé autant d'efforts que mon TT dans les deux derniers mois.

D'abord, j'ai voulu lui installer un pédalier ROTOR au lieu du Ultegra. Un gros merci à ROTOR pour cette commandite d'ailleurs, car j'apprécie mon nouveau pédalier. Par contre, l'installer, ce fut un périple qui s'est terminé aujourd'hui, deux mois plus tard. Quand j'ai reçu mon vélo, deux jours après, j'allais me faire positionner par Pierre Perron, THE ONE. C'est lui qui, heureusement, m'a installé mon pédalier... la première fois. Ce qu'on ne savait pas à ce moment-là, c'est qu'avec le TR1, il faut ajouter des spacers. Quand je roulais, donc, mon pédalier frottait sur mon dérailleur. C'est après le demi-Ironman de Mont-Tremblant que j'ai réalisé que mon pédalier se promenait de gauche à droite d'au moins 5mm. Misère ! Heureusement, j'ai un bon ami, Jérôme, assez patient pour démonter et remonter mon pédalier. Encore là, on se rend compte qu'il me manque une pièce : une chip qui permet de serrer le pédalier. J'écris à la représentante qui n'a pas tardé à m'envoyer la pièce en question que j'ai reçu aujourd'hui, d'où la fin du périple.

Ensuite, j'ai voulu installer un porte-bouteille entre mes aérobarres, car c'est plus aérodynamique que ceux qu'on retrouve sur le cadre. La première fois, c'était avant Joliette. Je l'avais installé avec des tie wraps trop courts et ma bouteille d'eau a sacré le camp après 20 mètres de vélo. La deuxième fois, je l'ai fixé avec des élastiques. Ça tenait le coup... le temps d'un triathlon ! Arrivée à Mont-Tremblant, j'ai magasiné les bouteilles de type Xlab, mais je n'étais pas prête à mettre entre 80 et 120 $ pour une foutue bouteille d'eau ! Alors, j'ai trouvé des tie wraps, assez longs, et c'était bien joué.

La fois où j'ai mis des élastiques à brocoli 

Par la suite, il y a le sac de nutrition. Sur un sprint ou un olympique, je fixe mes gels avec du tape électrique sur mon cadre. Sur un demi-Ironman et un Ironman, ça en fait pas mal à taper d'autant plus que je m'érafle les cuisses dessus. J'ai donc essayé un petit sac au demi-Ironman de Mont-Tremblant... Trop petit, zip trop dur à ouvrir... je perds plus de temps à prendre mon gel qu'à le manger. Alors, à St-Andrews, comme dans le temps, j'ai tapé mes gels et je vis bien avec l'attaque de griffes sur les cuisses.

Finalement, j'ai fait l'erreur, je pense, de ne pas acheter le di2. Pour être franche, je n'avais pas les moyens. Or, aujourd'hui, je me rends compte que j'ai presque mis le montant équivalent en réparation de cables et de gaines. Je vous explique.

Après m'être faite positionnée par Pierre, j'ai dû coupé mes aérobarres. Les cables et les gaines devenaient alors trop longs ; je devais les couper. Débrouillarde, j'ai tenté de faire le tout moi-même. Pour ce faire, j'avais besoin de clés Torx contrairement aux traditionnelles clés Allen. J'ai fait 2 boutiques de vélo et 2 quincailleries avant d'en trouver. Ouff ! Puis, je me suis mise au boulot. Changer les gaines et les cables d'un vélo de triathlon, je me doutais que ça allait être pénible, car on travaille un peu à l'aveugle tentant de faire passer les gaines à l'intérieur du cadre plutôt qu'à l'extérieur. Après 4h d'effort soutenu, j'ai abandonné et je suis allée porter mon vélo à une boutique de la rive-sud de Montréal. Quand j'ai repris possession de mon vélo, je croyais que tout était beau. "100$ bien investi", m'étais-je dit.

La fois où j'ai tenté de le faire moi-même

La semaine dernière, je suis retournée voir Pierre parce que je n'étais pas satisfaite de ma position sur mon vélo. Comme de fait, plusieurs ajustements ont été apportés dont retirer quelques spacers sous mon guidon. En conséquence, il a fallu retirer un cable du cadre. Puis, Pierre me fait réaliser à quel point mes autres cables sont tous brisés. La tension dans les cables étaient tellement forte qu'ils se sont sectionnés. Conclusion : je dois changer tous mes cables et mes gaines à nouveau.

Cette fois, je sais très bien que je n'ai pas le temps de le faire moi-même. J'apporte donc mon vélo dans une autre boutique de vélo à Québec. Je prie pour qu'ils le fassent le plus rapidement possible, car à 5 semaines de mon Ironman, ce serait bien de pouvoir faire mes sorties de vélo avec mon vélo de compétition. C'est aujourd'hui que je le reçois. Je suis tout enchantée qu'ils aient réussi à le faire en 48h. Je me présente au comptoir et on me donne le prix : 200$. WHAT ! On m'explique que c'est 50$ de matériel et 120$ pour le service (60$/heure). 50$ de gaines et de cables ! WTF ! Anyway, je passe la remarque, mais je paye quand même. J'ai juste le goût d'enfourcher mon vélo. En sortant le vélo de la voiture, comble du découragement ! Je remarque que la gaine de mon frein avant n'a pas été posée à l'intérieur de mon cadre. Je suis en &?%&$$&?%% !!!! J'en suis là. Est-ce que je retourne à la boutique et demande qu'on me le refasse sans frais ? Je veux bien, mais je dois vraiment rouler avec mon vélo.
Le cable à l'extérieur

Juste à l'idée d'avoir à dealer avec ça, je suis fatiguée. Je veux juste m'entrainer, bon ! C'est déjà pas mal, non ?

Ah pis je ne vous ai pas compté toute l'irritation reliée à la selle de vélo. Vous ne voulez pas savoir... 


La fois où j'ai dû frotter mon vélo à cause d'une attaque de moustiques


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