Brin de panique

J'ai promis à tellement de gens que je ne me laisserai pas avoir par la SURnervosité cette fois. Malgré le peu de volume de course à pied, malgré le rhume, malgré le kilo pris dans les 5 derniers jours à dormir et à manger trop de beurre d’arachide parce que Martine n'est pas là pour me motiver à manger sainement, malgré que Mirinda Carfrae est toujours sur la liste de départ, malgré tout ça... no stresssss ! Pas de panique, petite Caro !

Hier soir, je prévoyais ma journée d'aujourd'hui. Tout semblait si bien s'aligner. Natation à 6h avec le club, boulot à 8h. Alors, j'aurai tout mon temps pour faire mon entrainement de vélo en après-midi et mon "off the bike" à la course à pied par la suite. J'aurai même le temps d'aller à l'épicerie m'acheter quelques collations pour le long voyage en voiture et m'acheter des élastiques pour mes souliers dans la transition. Enfin, je pourrai prendre le temps de me préparer un souper presque gastronomique et prendre la soirée pour faire mes bagages tranquillement tout en écoutant de la musique relax comme Coeur de Pirate.

J'ai oublié de prévoir des plans B, C et D...

Le début de journée, pas de soucis. Je me rends à mon entrainement, ce qui est une première à cette heure-là depuis quelques temps. J'arrive pile à l'heure au boulot, mais j'apprends que je suis là jusqu'à 16h. Zut, c'est plus tard que ce que j'avais prévu. Pas de stress. On va juste laisser tomber le souper supposément gastronomique. Ce sera simplement un bon souper.

Finalement, les clients demandent à rester plus tard. Ce sera vers 17h que je finirai. Oh ! Ça commence à être tard. Faire 1h20 de vélo, à cette heure-là, toute seule, oufff. J'écris à Denis pour qu'il m'accompagne en vélo. Ça va me motiver de savoir qu'il y a quelqu'un qui m'attend. On commence l'entrainement vers 17h45. Il fait fretttttte. Terrible. L'été a été trop court. Enfin, tout roule. On se laisse à 2km de chez nous. Puis, pishhhhhhhhhhhh. Ah non ! Pas vrai ? C'est vrai. TA?&%%?$%?$$&?%$%?.... Are you F*&&*?%?&$%?$ kidding me !??! Là, maintenant, REALLY !? SERIOUSLY ? Damn you, pneus à boyaux.  Telle une triathlète, j'enlève mes pieds de mes souliers et je pars à courir avec mon vélo jusqu'à la maison. Ce sera tout pour mon "off the bike". Aussitôt arrivée, pas le temps de niaiser, j'embarque mon vélo dans la voiture et je file pour la boutique Sport Olympe. Encore toute habillée en cycliste, un peu démoralisée, j'entre et tout de suite j'explique la situation. Pas de panique, petite Caro, les gars vont t'arranger ça. Bon là, tant qu'à y être, je me dis qu'ils sont aussi bien de changer mon boyau sur mon autre roue comme ça doit faire 6 ans que ces roues-là ont les mêmes boyaux. Le hic, c'est qu'il leur reste juste UN boyau dans le magasin. Je rembarque donc dans la voiture en direction de l'autre boutique Sport Olympe qui est à Beauport, oui, à l'autre bout de la ville, pour aller chercher un fameux boyau. Aller-retour réussi grâce aux directives de Pier-Luc et déjà, les roues sont presque prêtes à accueillir leur nouveau boyau. On me dit quand même que ça ne sera pas prêt avant 21h, alors je REsaute dans la voiture pour aller prendre une douche et souper. Souper... Déjeuner une deuxième fois disons. Eh oui, des toasts au beurre d'arachides !

Enfin, je retourne chercher mon vélo 5 minutes avant la fermeture du magasin. Tout est beau. Okay, je n'ai pas porté attention à la couleur des boyaux quand je les ai pris alors je me retrouve avec un noir et un autre blanc. Une chance que je ne suis pas trop pointilleuse là-dessus. Au moins, ce sont les couleurs de mon cadre de vélo. 250$ plus tard, je repars satisfaite de ma réaction aux événements. C'est en arrivant que je réalise qu'il faut que je fasse mes bagages. Misère...

Une fois mes bagages terminés,  j'aurais bien voulu aller me coucher, mais je suis incapable de m'endormir. Je pense que j'ai reçu une trop forte dose d'adrénaline ce soir. En autant qu'il m'en reste pour dimanche. Panique tout de même envolée. Quoi que j'ai momentanément (j'espère) perdu l'aimant de mon odomètre. Nervosité, niveau respectable. Presque nul une fois que j'aurai publié cet article, car écrire, c'est une thérapie. De toute façon, je suis toujours un peu nerveuse, puisque je fais de sauts pour rien.

Sur ce, bonne fin de semaine à tous et je vous reviens avec un recap de ma compétition à Muskoka.

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