Recap 70.3 Muskoka
Quelle joie ! Quelle course ! Quelle belle fin de semaine ! Par contre, quelle piètre organisation que celle de Muskoka. Enfin, j'essaierai de ne pas m'étaler trop là-dessus. Allons droit au but : le retour sur ma compétition au 70.3 Muskoka.
Contrairement à la majorité des compétitions de longue distance en triathlon, le départ est relativement tard, soit à 8h plutôt qu'à 6h30-7h. Deux points positifs : on peut se lever légèrement plus tard et ça permet de gagner quelques degrés Celsius. Ainsi, le réveil collectif sonne à 5h30. Je dis "collectif" parce que j'ai loué, avec une dizaine de triathlètes crinqués du Rouge et Or, une charmante maison sur le bord d'un magnifique lac. Nous étions précisément 11 auquel s'ajoutait notre photographe officiel, Hélène. Que de bons moments, disons-le, HILARANTS passés dans cette maison. À refaire. Pour ma part, c'était l'environnement idéal pour diminuer la nervosité.
À 5h45, je savais que ce serait une bonne journée. Pourquoi ? PAINS DORÉS !!!!!! Yes people, le petit déjeuner de la championne : les pains dorés ! Avant tout énorme entrainement ou compétition de longue distance (lire: pas pour un triathlon sprint mettons), je déjeune aux pains dorés. C'était le cas l'an dernier au triathlon Esprit de Montréal et ça avait super bien été. J'en n'ai pas pris au 70.3 Mont-Tremblant et ça a très mal été. Ce dimanche, trois pains dorés. Julien a suivi mon exemple et il a eu toute une course lui aussi. Je vous le dis, les pains dorés, le matin d'une compétition, c'est la vie. Attention : ils se consomment qu'avec du VRAI sirop d'érable québécois. Ajouter-le à votre checklist.
Ouff, faut que j'accélère. On saute donc quelques étapes. Arrivée sur le site de la compétition. Je vais installer mes effets dans la zone de transition. Okay, moment groupie à partager, mon vélo se trouve directement à côté de celui de Mirinda Carfrae. Come on, 2011 Ironman world champion ! Elle détient le meilleur temps de course à pied sur le marathon à Kona. De mémoire, quelque chose comme 2h52, t'sais, après avoir roulé 180km de vélo. Just saying. Par contre, j'avoue que le matin de la course, je n'y porte pas trop attention. Je m'en tiens à ma préparation.
Je ne suis pas une fan de faire un échauffement à la course à pied avant un demi-Ironman. Je préfère faire un long échauffement à la natation. Ainsi, dès que mes trucs sont prêts, je file pour le départ de natation qui se trouve à presque 15 minutes de marche. Petite erreur ce matin, j'ai oublié de m'apporter une bouteille d'eau pour boire avant la compétition et digérer le gel que je prends 15 minutes avant le départ. Oups. J'ai bu l'eau du lac. Erk ! Still, c'était mieux que rien. Il faut ce qu'il faut.
Le départ est ridicule. Faut que j'en parle. C'est un départ dans l'eau, donc en godille. Il y avait deux petites bouées entre lesquelles se formait une supposément ligne imaginaire de départ. Personne pour réellement nous la démontrer. Un animateur qui se fou royalement des pros (contrairement à Mont-Tremblant par exemple) et qui ne fait qu'annoncer le "premier départ" dans 3min... 75 secondes... Okay, à ce moment, plusieurs sont encore sur la plage, dont moi, et commencent à se dire qu'il faudrait se diriger vers la "ligne" de départ.... 10 secondes... euhh, je me retrouve directement à côté de Mirinda, je me positionne en godille. J'ai juste le temps de remarque que la "ligne" forme plutôt une courbe exponentielle, puis POW ! C'est partie. Hommes et femmes confondus = coups de coude qui fessent pas mal plus que d'habitude et bouillons pas mal plus importants. Ça prend au moins 300m avant que je puisse me placer confortablement (NOT) dans les pieds d'un gars. Or, après réflexion, je me dis que je ne gagnerais pas tellement de temps à le dépasser. Je réussis à identifier au moins un casque rose (femme) devant et ça me fâche un peu de ne pas me retrouver avec elle. Surement que si j'avais été placée à ses côtés au départ, j'aurais pu la suivre. Finalement, je me rends compte qu'une autre fille est dans mes pieds. Elle, elle a plus de couilles que moi parce qu'à environ 800 mètres de la sortie de l'eau, elle décide que le gars, le bouillon qui avance tout croche, doit être dépassé. Ça me convient. Elle me dépasse et discrètement j'embarque dans ses pieds.
Je sors troisième de l'eau. La transition est longue et difficile. Une solide montée sur de l'asphalte avec des pieds complètement gelées. Comme les wetsuit peelers sont trop prêts de la sortie de l'eau, je décide d'enlever mon wetsuit en chemin. Dès que je réussis à enlever le haut du corps, je m'arrête pour enlever le bas et ainsi avoir plus de facilité à courir le reste de la transition qui, je le rappelle, était abrupte. Arrivée à mon vélo, j'ai un peu de difficulté à attacher mon casque avec les mains froides. J'enfile des bas, ce qui se trouve à être une première dans ma vie de triathlète. Or, il faisait environ 8, je ne sentais déjà plus mes pieds et je n'avais pas de cover toes sur mes souliers de vélo. Finalement, même avec les bas, je n'ai jamais sentis mes pieds pendant les 90km (94km en fait) de vélo. J'avais insérer des manchettes dans mes aérobarres avec l'intention de les mettre en roulant, ce qui n'est jamais arrivé.
J'arrivais à Muskoka plus confiante que jamais en mes capacités en vélo, puisque c'est tout ce que j'ai fait depuis deux mois. Nous étions allés faire le tour du parcours en voiture la veille, alors j'avais tout de même quelques craintes fasse aux nombreuses côtes que comportait le parcours. Cependant, des maudus côtes, j'en ai mangés tout l'été. Ça a pris 10 kilomètres avant que les premières filles me rattrapent. Je m'y attendais. Ce sont Isabelle Gagnon et Mirinda Carfrae qui me rattrape. Isabelle prends même le temps de me jaser, me félicitant pour ma bonne natation et me demandant s'il y avait des filles devant. And off, they go. Oh là, pas si vite. Nous étions dans une partie assez vallonnée du parcours et semble-t-il, ça m'avantageait. Je "reste" donc (à une distance légale) avec Mirinda et Isabelle un autre 10km. On dépasse Angela Quick qui était sortie première de l'eau. MOI, je dépasse une fille en vélo sur le circuit 70.3 Ironman PRO. J'étais vraiment fière.
Au 20e kilomètre environ, on embarque sur une grande route beaucoup plus roulante. And off, they go really too fast. Mirinda est en avant suivi d'Isabelle. Je fixe mes yeux sur Isabelle et je tente d'éviter les écarts, mais à chaque fois qu'on a un faux plat descendant, je vois l'écart s'agrandir. Puis, plus d'Isabelle :( Toute seule. Grrr... Alors, je pense à retarder le moment où les autres filles allaient me rattraper. Au 40e kilomètre, je suis toute énervée parce que je me rappelais que c'était pas mal à ce moment-là qu'Annie Gervais m'avais rattrapé à Mont-Tremblant. Et là, pas de signe d'Annie. Tout de même, trois filles me rattrapent dont Angela Quick. Zut. Lentement, les hommes de 34 ans et moins qui partaient 24 minutes après nous commencent à me rattraper et je me demande quand est-ce que ce sera le tour de Pierre-Yves. Finalement, c'est au 80e kilomètre qu'il viendra lui aussi me piquer une petite jasette : quelques mots d'encouragement et quelques points techniques en 20 secondes. Finalement, les 20 derniers kilomètres sont particulièrement vallonnées et ça me permet de rattraper Angela Quick et la dépasser une ultime fois.
La deuxième transition se fait sans tracas. J'ai drôlement de bonnes jambes. Par contre, je dois demeurer conservatrice. Ce n'est pas un sprint ici. C'est un demi-marathon ! Ma stratégie: jogger comme si je partais pour un long jog facile.
J'en n'ai pas encore parlé, mais depuis le lundi précédent, je combattais une grippe. J'ai fais un méga taper, puisque je ne me suis presque pas entrainé les 5 jours précédents la compétition. Je travaillais pas mal et le reste du temps, je tentais de dormir pour tuer la grippe. Sans succès. Ainsi, tout au long du parcours de vélo, j'ai sécrété une quantité phénoménale de mucus. Je ne savais plus quoi en faire, mais disons que je ne vous aurais pas serré la main. À la course à pied, le problème était autre : la respiration. Vous savez, la toux rauque d'une grippe... eh bien, je voulais l'éviter. Pour ce faire, je devais éviter d'augmenter ma fréquence respiratoire. D'où la stratégie de jogger plutôt que de courir. De toute façon, comme je reviens d'une blessure, je savais que je n'étais pas compétitive à ce niveau-là.
C'est donc avec le sourire que je complète les 21 km de course à pied, remerciant les bénévoles et encourageant mes collègues au passage même si le parcours était loin d'être toujours plaisant. En effet, il y avait de solides butes, pas trop longues, mais vachement inclinées au point de considérer qu'il serait plus efficace de les marcher. Je les ai "courus". Enfin, Annie me rattrape à 3km de l'arrivée. Zut. Si seulement... haha
Quel plaisir à l'arrivée ! Isabelle, Annie et Pierre-Yves sont présents pour m'accueillir. Je suis HYPER heureuse de les voir parce qu'ils m'inspirent et que leur confiance en moi est palpable. Je verse quelques larmes de joie et de soulagement d'avoir enfin prouvé que j'ai ma place parmi les pros.
Maintenant, je suis au repos forcé. La compétition n'a pas amélioré mon état de santé, mais l'a plutôt aggravé. La grippe frappe de plus belle. Les maux de tête sont aveuglants. Ça me fâche parce qu'après une belle performance, j'ai juste le goût de me remettre au boulot et me préparer pour la prochaine étape : 70.3 Miami, 27 octobre 2013.
Pour les amateurs de statistiques...
Natation : 26:13
T1: 2:52
Vélo: 2:56:48 (94km)
T2: 0:39
Course: 1:36:03
Faits statistiques :
Le dimanche 8 septembre 2013, Mukoka, Ontario
Contrairement à la majorité des compétitions de longue distance en triathlon, le départ est relativement tard, soit à 8h plutôt qu'à 6h30-7h. Deux points positifs : on peut se lever légèrement plus tard et ça permet de gagner quelques degrés Celsius. Ainsi, le réveil collectif sonne à 5h30. Je dis "collectif" parce que j'ai loué, avec une dizaine de triathlètes crinqués du Rouge et Or, une charmante maison sur le bord d'un magnifique lac. Nous étions précisément 11 auquel s'ajoutait notre photographe officiel, Hélène. Que de bons moments, disons-le, HILARANTS passés dans cette maison. À refaire. Pour ma part, c'était l'environnement idéal pour diminuer la nervosité.
À qui la paire ? Photo de Hélène
À 5h45, je savais que ce serait une bonne journée. Pourquoi ? PAINS DORÉS !!!!!! Yes people, le petit déjeuner de la championne : les pains dorés ! Avant tout énorme entrainement ou compétition de longue distance (lire: pas pour un triathlon sprint mettons), je déjeune aux pains dorés. C'était le cas l'an dernier au triathlon Esprit de Montréal et ça avait super bien été. J'en n'ai pas pris au 70.3 Mont-Tremblant et ça a très mal été. Ce dimanche, trois pains dorés. Julien a suivi mon exemple et il a eu toute une course lui aussi. Je vous le dis, les pains dorés, le matin d'une compétition, c'est la vie. Attention : ils se consomment qu'avec du VRAI sirop d'érable québécois. Ajouter-le à votre checklist.
Ouff, faut que j'accélère. On saute donc quelques étapes. Arrivée sur le site de la compétition. Je vais installer mes effets dans la zone de transition. Okay, moment groupie à partager, mon vélo se trouve directement à côté de celui de Mirinda Carfrae. Come on, 2011 Ironman world champion ! Elle détient le meilleur temps de course à pied sur le marathon à Kona. De mémoire, quelque chose comme 2h52, t'sais, après avoir roulé 180km de vélo. Just saying. Par contre, j'avoue que le matin de la course, je n'y porte pas trop attention. Je m'en tiens à ma préparation.
Moment groupie dont je vous parlais, photo de moi
Je ne suis pas une fan de faire un échauffement à la course à pied avant un demi-Ironman. Je préfère faire un long échauffement à la natation. Ainsi, dès que mes trucs sont prêts, je file pour le départ de natation qui se trouve à presque 15 minutes de marche. Petite erreur ce matin, j'ai oublié de m'apporter une bouteille d'eau pour boire avant la compétition et digérer le gel que je prends 15 minutes avant le départ. Oups. J'ai bu l'eau du lac. Erk ! Still, c'était mieux que rien. Il faut ce qu'il faut.
Le départ est ridicule. Faut que j'en parle. C'est un départ dans l'eau, donc en godille. Il y avait deux petites bouées entre lesquelles se formait une supposément ligne imaginaire de départ. Personne pour réellement nous la démontrer. Un animateur qui se fou royalement des pros (contrairement à Mont-Tremblant par exemple) et qui ne fait qu'annoncer le "premier départ" dans 3min... 75 secondes... Okay, à ce moment, plusieurs sont encore sur la plage, dont moi, et commencent à se dire qu'il faudrait se diriger vers la "ligne" de départ.... 10 secondes... euhh, je me retrouve directement à côté de Mirinda, je me positionne en godille. J'ai juste le temps de remarque que la "ligne" forme plutôt une courbe exponentielle, puis POW ! C'est partie. Hommes et femmes confondus = coups de coude qui fessent pas mal plus que d'habitude et bouillons pas mal plus importants. Ça prend au moins 300m avant que je puisse me placer confortablement (NOT) dans les pieds d'un gars. Or, après réflexion, je me dis que je ne gagnerais pas tellement de temps à le dépasser. Je réussis à identifier au moins un casque rose (femme) devant et ça me fâche un peu de ne pas me retrouver avec elle. Surement que si j'avais été placée à ses côtés au départ, j'aurais pu la suivre. Finalement, je me rends compte qu'une autre fille est dans mes pieds. Elle, elle a plus de couilles que moi parce qu'à environ 800 mètres de la sortie de l'eau, elle décide que le gars, le bouillon qui avance tout croche, doit être dépassé. Ça me convient. Elle me dépasse et discrètement j'embarque dans ses pieds.
Sortie de l'eau, photo de l'organisation
Je sors troisième de l'eau. La transition est longue et difficile. Une solide montée sur de l'asphalte avec des pieds complètement gelées. Comme les wetsuit peelers sont trop prêts de la sortie de l'eau, je décide d'enlever mon wetsuit en chemin. Dès que je réussis à enlever le haut du corps, je m'arrête pour enlever le bas et ainsi avoir plus de facilité à courir le reste de la transition qui, je le rappelle, était abrupte. Arrivée à mon vélo, j'ai un peu de difficulté à attacher mon casque avec les mains froides. J'enfile des bas, ce qui se trouve à être une première dans ma vie de triathlète. Or, il faisait environ 8, je ne sentais déjà plus mes pieds et je n'avais pas de cover toes sur mes souliers de vélo. Finalement, même avec les bas, je n'ai jamais sentis mes pieds pendant les 90km (94km en fait) de vélo. J'avais insérer des manchettes dans mes aérobarres avec l'intention de les mettre en roulant, ce qui n'est jamais arrivé.
Vélo, photo de l'organisation
J'arrivais à Muskoka plus confiante que jamais en mes capacités en vélo, puisque c'est tout ce que j'ai fait depuis deux mois. Nous étions allés faire le tour du parcours en voiture la veille, alors j'avais tout de même quelques craintes fasse aux nombreuses côtes que comportait le parcours. Cependant, des maudus côtes, j'en ai mangés tout l'été. Ça a pris 10 kilomètres avant que les premières filles me rattrapent. Je m'y attendais. Ce sont Isabelle Gagnon et Mirinda Carfrae qui me rattrape. Isabelle prends même le temps de me jaser, me félicitant pour ma bonne natation et me demandant s'il y avait des filles devant. And off, they go. Oh là, pas si vite. Nous étions dans une partie assez vallonnée du parcours et semble-t-il, ça m'avantageait. Je "reste" donc (à une distance légale) avec Mirinda et Isabelle un autre 10km. On dépasse Angela Quick qui était sortie première de l'eau. MOI, je dépasse une fille en vélo sur le circuit 70.3 Ironman PRO. J'étais vraiment fière.
Au 20e kilomètre environ, on embarque sur une grande route beaucoup plus roulante. And off, they go really too fast. Mirinda est en avant suivi d'Isabelle. Je fixe mes yeux sur Isabelle et je tente d'éviter les écarts, mais à chaque fois qu'on a un faux plat descendant, je vois l'écart s'agrandir. Puis, plus d'Isabelle :( Toute seule. Grrr... Alors, je pense à retarder le moment où les autres filles allaient me rattraper. Au 40e kilomètre, je suis toute énervée parce que je me rappelais que c'était pas mal à ce moment-là qu'Annie Gervais m'avais rattrapé à Mont-Tremblant. Et là, pas de signe d'Annie. Tout de même, trois filles me rattrapent dont Angela Quick. Zut. Lentement, les hommes de 34 ans et moins qui partaient 24 minutes après nous commencent à me rattraper et je me demande quand est-ce que ce sera le tour de Pierre-Yves. Finalement, c'est au 80e kilomètre qu'il viendra lui aussi me piquer une petite jasette : quelques mots d'encouragement et quelques points techniques en 20 secondes. Finalement, les 20 derniers kilomètres sont particulièrement vallonnées et ça me permet de rattraper Angela Quick et la dépasser une ultime fois.
La deuxième transition se fait sans tracas. J'ai drôlement de bonnes jambes. Par contre, je dois demeurer conservatrice. Ce n'est pas un sprint ici. C'est un demi-marathon ! Ma stratégie: jogger comme si je partais pour un long jog facile.
Début de la course à pied, bien contente de voir Hélène, photo de Hélène
J'en n'ai pas encore parlé, mais depuis le lundi précédent, je combattais une grippe. J'ai fais un méga taper, puisque je ne me suis presque pas entrainé les 5 jours précédents la compétition. Je travaillais pas mal et le reste du temps, je tentais de dormir pour tuer la grippe. Sans succès. Ainsi, tout au long du parcours de vélo, j'ai sécrété une quantité phénoménale de mucus. Je ne savais plus quoi en faire, mais disons que je ne vous aurais pas serré la main. À la course à pied, le problème était autre : la respiration. Vous savez, la toux rauque d'une grippe... eh bien, je voulais l'éviter. Pour ce faire, je devais éviter d'augmenter ma fréquence respiratoire. D'où la stratégie de jogger plutôt que de courir. De toute façon, comme je reviens d'une blessure, je savais que je n'étais pas compétitive à ce niveau-là.
C'est donc avec le sourire que je complète les 21 km de course à pied, remerciant les bénévoles et encourageant mes collègues au passage même si le parcours était loin d'être toujours plaisant. En effet, il y avait de solides butes, pas trop longues, mais vachement inclinées au point de considérer qu'il serait plus efficace de les marcher. Je les ai "courus". Enfin, Annie me rattrape à 3km de l'arrivée. Zut. Si seulement... haha
Fin de la course à pied, je souris toujours :) , photo de Hélène
Quel plaisir à l'arrivée ! Isabelle, Annie et Pierre-Yves sont présents pour m'accueillir. Je suis HYPER heureuse de les voir parce qu'ils m'inspirent et que leur confiance en moi est palpable. Je verse quelques larmes de joie et de soulagement d'avoir enfin prouvé que j'ai ma place parmi les pros.
Maintenant, je suis au repos forcé. La compétition n'a pas amélioré mon état de santé, mais l'a plutôt aggravé. La grippe frappe de plus belle. Les maux de tête sont aveuglants. Ça me fâche parce qu'après une belle performance, j'ai juste le goût de me remettre au boulot et me préparer pour la prochaine étape : 70.3 Miami, 27 octobre 2013.
Statistiques
Pour les amateurs de statistiques...
Natation : 26:13
T1: 2:52
Vélo: 2:56:48 (94km)
T2: 0:39
Course: 1:36:03
Faits statistiques :
- Mirinda et Isabelle avaient 1:15 de retard sur moi à la sortie de l'eau. Nous avons eu une transition similaire.
- Je n'ai rien à envier aux transitions des autres puisque je suis dans les plus rapides
- Isabelle et Annie avaient fait Mont-Tremblant, alors c'est le fun de comparer avec elles. Au temps total, Isabelle m'avait mis 20 minutes à Mont-Tremblant. Cette fois, elle m'a mis que 10 minutes.
- Je termine 8e WPRO, mais aussi femme overall.
- Si je m'étais inscrite dans mon groupe d'âge 25-29, j'aurais obtenu haut-la-main ma place pour les Championnats du monde 2014 qui se tiendront à Mont-Tremblant.
- Je termine 83e overall.
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