Enfin, un bon résultat !

*** Désolée, pas de photos :(

Pour faire changement, je vais prendre le temps de faire mes remerciements en premier. Merci à mes coachs, Pierre-Yves et Charles. Merci à l'équipe Merrell-Garneau-Tyr-Polar. Merci au #BSCE, vous savez qui vous êtes. Merci à vous tous qui prenez le temps de m'encourager, de vous informer, de me remonter le moral quand ça ne va pas et de l'amplifier quand ça va bien. Le triathlon, c'est une de mes passions et c'est toujours plus passionnant quand on peut la partager.

Ma saison avait mal commencé en juin avec les demi-Ironman de Eagleman et de Mont-Tremblant où les résultats n'ont pas du tout été à la hauteur des attentes. Ensuite, j'ai été "forcée" de mettre de côté l'entrainement pour me concentrer à l'organisation du triathlon du Lac-Delage. Par contre, après m'être remise de l'événement, j'ai eu la chance de m'entrainer à temps plein pendant 5 semaines avec qu'un objectif en tête, arriver en forme à Muskoka. Eh bien, à mon avis, c'est mission réussie !

Résumé de la course 


Contrairement à mes habitudes, j'ai mangé des céréales Vector le matin de la compétition plutôt que mes fameux pains dorés. Étant dans une chambre d'hôtel sans cuisinette, il aurait fallu que je paye une fortune au restaurant pour avoir mes trois tranches de pains et une coulée de sirop d'érable trop foncé.

7am : Arrêt au puit pour pomper les pneus, installer le matériel dans la transition, échanger 2-3 sourires avec mes compétitrices et quelques mots d'encouragement avec les connaissances et amis.

7:45 : Je mets le pied à l'eau pour m'échauffer. C'est un moment que j'apprécie particulièrement, celui où je fais quelques "longueurs" pour réveiller les bras et les jambes puis, le plus important, celui où je visualise ma course. Les yeux rivés vers la première bouée, je passe en revue toutes les étapes de la compétition de la manière la plus détaillée possible. Par exemple, quelle main va me servir à ouvrir le velcro de mon wetsuit et laquelle me servira à tirer sur la corde et le tout dans quel ordre et à quel moment.

7:56 : Le départ est dans l'eau, alors nous sommes tous alignés entre les bouées et ça jase un peu. Ça rigole sur le soleil aveuglant et le fait que ce soit un départ mixte.

7:59 : Ça ne rigole plus.

8h : Le départ est lancé. Les filles sont majoritairement toutes à l'intérieur et les gars à l'extérieur, ce qui fait qu'un raz-de-marée nous ramasse après 50 mètres. N'étant pas très imposante, je panique un peu. J'ai de la difficulté à me placer. Au premier virage, je suis dans les pieds d'une fille et je sais qu'il y a au moins une autre fille avec nous et un gars. Au deuxième virage, je me rends compte que le peloton de tête nous prends rapidement de la distance et je suis un peu désespérée de constater que celle qui est devant moi nage terriblement croche, alors je décide de prendre la tête de mon peloton. Excellente décision. Je m'accote. Pas question de diminuer l'allure, je donne tout ce que j'ai comme si c'était seulement une compétition de natation.

8h27 : Je sors de l'eau en deuxième position chez les femmes. J'effectue une excellente transition et, hop, c'est le tour du vélo. Je résumerais le parcours de vélo ainsi : 20 km de côtes/ 50km de faux plats/ 20km de côtes + 4 km en primes.

Dans les 10 premiers kilomètres, il y a deux filles qui me dépassent comme si j'étais arrêtée. Je les connais de nom et je sais très bien que je ne peux rien faire. Au 20e kilomètre, il y a une autre qui me dépasse et là, ça commence à être intéressant. Je décide de m'accrocher. À une distance légale, bien sûr. Excellente décision ! Jusqu'à ce qu'on soit de retour dans la partie plus vallonnée. Je me retrouve tout le temps dans sa roue en montant les côtes, mais je dois ralentir pour ne pas que ce soit considéré comme du sillonnage. Je veux bien la dépasser, mais elle me LARGUE solidement dans les descentes. Finalement, dans les 9 derniers kilomètres, je mets le paquet. Je sais qu'il y a plus de montées que de descentes. Je la dépasse et je ne la reverrai plus. Aurai-je dû le faire plus tôt ? Probablement. Expérience en banque.

11:20 Je dépose le vélo et je pars pour la course à pied. À Mont-Tremblant, j'avais essayé pour la première fois en 7 ans de triathlon de courir avec une montre et le résultat n'a pas du tout été satisfaisant, alors je préfère m'en tenir à mes habitudes, soit le FEELING. Méchants bons feelings, aujourd'hui. J'ai l'impression de courir vite. Je dois même me forcer à ralentir sachant que je ne pars pas pour 5km, mais bien 21.1km.

Au 4e kilomètre, Erin Spitler me dépasse. Elle court vite. J'essaie de m'accrocher... Pendant 100 mètres à peine. Je réalise que si je tente de la suivre, je vais éclater plus tard. Bonne décision, car elle a couru le demi-marathon en 1h22, soit plus rapidement que ce je peux faire fraîche. Après 11.6km, selon les résultats, je cours une vitesse moyenne de 3:58/km. Or, c'est justement alentour du 12e kilomètre que ma situation se dégrade. Je commence à ressentir de la douleur à la bandelette gauche et au psoas gauche. J'ai de la difficulté à lever la jambe. J'ai l'impression de la traîner. En conséquences, je ralentis. D'après les résultats, je ralentis à 4:44/km. Maudus. Pourtant, je m'hydratais bien. Je mangeais bien. Vraiment décevant.

Je réussis tout de même à aller chercher Suzanne Zelazo à 3km de l'arrivée. Dans le dernier kilomètre, je tente de courir le plus vite possible pour être certaine qu'elle ne s'accroche pas, mais ma jambe est tellement non-coopérative que je dois courir à 4:30/km, haha. Et la douleur !! Wow !

12h52 : L'arrivée !!  Normalement, quand j'arrive, les premières sont déjà parties. Cette fois, elles sont toutes présentes. Elles sont hyper bavardes. Elles me félicitent pour ma bonne natation. Mandy McLane me remercie même de l'avoir tirée. On m'encourage à continuer étant donné mon jeune âge pour le sport. Vraiment, je les remercie pour leurs encouragements.

Faits cocasses


J'avais une crampe aux muscles intercostaux en sortant de la natation. Preuve de mon effort !

J'ai dû éviter un chevreuil sur le parcours de vélo.

À l'arrivée, j'interromps la photo des trois gagnantes en train de s'arroser de champagne, haha. En fait, je me fais arroser.

Les statistiques comparées



Natation : 26:50 (2014)                   26:15 (2013)
T1:           2:38 (2014)                     2:52 (2013)
Vélo :       2:50:39 (2014)               2:56:48 (2013)
T2:           0:52 (2014)                     0:39 (2013)
Course :   1:31:13 (2014)               1:36:03 (2013)
Total :      4:52:12 (2014)                5:02:32 (2013)
PRO et femme overall : 6e (2014)    8e PRO  (2013)
Overall : 29e (2014)                        84e (2013)

Si la progression se poursuit, je devrais faire le podium l'an prochain. Or, ça ne pourra pas être à Muskoka puisque cette compétition n'accueillera plus les professionnels à partir de l'année prochaine.

Cela met fin à ma courte saison 2014 de triathlon. Maintenant, c'est le temps de la saison de cross-country !! De quoi reprendre un peu de vitesse à la course à pied :)

Photo de Benoit Didier, automne 2012

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