Résumé de Mont-Tremblant 2015

J'ai passé à côté du résumé de ma course à Mont-Tremblant... De la même façon que j'ai passé à côté de la compétition à Mont-Tremblant. En effet, j'ai vécu ma pire performance sur le circuit des demi-Ironman, mais rassurez-vous, grâce à vos encouragements inconditionnels, je n'ai pas jeté la serviette sur ma saison de triathlon. Deux semaines plus tard, j'ai pris le départ du demi-Ironman Challenge à St-Andrews au Nouveau-Brunswick. Bien que ce ne fut pas encore à la hauteur de mes espérances, j'y ai trouvé du positif sur lequel bâtir le reste de ma saison.  

Photoshoot la veille de la compétition 

Voici quelques clichés avec nos commanditaires : Merrell, Garneau, Compressport, Tyr, Polar.
Photos de André Bélanger

Résumé de Mont-Tremblant

J'ai connu mon meilleur départ à la natation. Au son du fusil, je me suis élancée dans l'eau de manière tellement efficace que j'avais deux longueurs d'avance sur mes concurrentes après 20 mètres. Ce fut mon moment de gloire ! J'ai essayé d'embarquer dans les pieds des filles qui m'ont rattrapé, mais elles étaient beaucoup trop rapides. J'ai finalement nagé toute seule, en 6e position, entre deux pelotons.

Dès le début du vélo, je sentais que ce n'était pas une bonne journée. Je n'arrivais pas à rester sur mon gros plateau, alors que savais très bien que les années passées je montais toutes les côtes sur le gros plateau. Puis, au fil des dépassements, je me rendais compte que je ne restais pas concentrée sur l'effort. Je ne trouvais pas LA ZONE où je ne pense qu'à pousser et tirer toujours plus fort sur les pédales. NIET. Quand je suis arrivée à la section dans Duplessis, j'avais l'impression de monter un col à 12% d'inclinaison. J'étais sur ma plus petite vitesse et je rêvais d'en avoir des plus petites. En descendant, j'ai croisé une amie et j'ai fait l'action la plus décevante : arrêter pleurer. J'ai vidé mon sac puis je suis repartie croyant mettre un terme à cette misérable journée une fois que j'aurai posé mon vélo dans la transition. 

En vélo, photo de l'équipe Louis Garneau

Quand j'ai déposé mon vélo, le commentateur était tout optimiste que j'effectue une transition tout aussi rapide que la première. Je me sentais tellement observée que j'ai machinalement mis mes bas, mes souliers et je suis partie courir. Même démotivée, j'ai fait une bonne transition. Faut bien que je trouve quelques succès. À la montée de LA bute, un kilomètre plus loin environ, Jenny m'a botté littéralement le derrière alors que je tentais encore d'abandonner la compétition. Sur sa lancée, je me suis surprise à trouver un rythme autour de 4:05/km. Je commençais à reprendre confiance quand la fameuse crampe au diaphragme est apparue. Elle, elle a tout gâché. J'étais découragée. 

 Mon état d'esprit à la course, photo de l'équipe Louis Garneau

Le BSCE (Best Support Crew Ever), photo de l'équipe Louis Garneau

J'ai terminé... très loin ! Je n'ai pas regardé les résultats et je ne veux pas savoir parce que je sais que ce n'est pas du tout représentatif de ce que je vaux. J'ai donc oublié ce qui venait d'arriver et j'ai profité du début de mes vacances pour me reposer d'autant plus que deux semaines plus tard, je faisais le demi-Ironman de St-Andrews. 

Conclusion 

Après coup, j'ai réalisé que la cassette de la roue que j'avais empruntée à Garneau pour la compétition était une 25 dents, alors que je roule normalement avec une 28 dents. Quelle erreur ! J'ai appris, à mes dépens, que c'est plus difficile. Disons qu'une telle cassette est utile sur un parcours plat, ce qui n'est pas le cas du parcours de Mont-Tremblant. 

Cela dit, c'est davantage mon état de fatigue et de stress qui a nui à ma performance. La fin d'année scolaire, le voyage scolaire à Toronto, le déménagement, le non-signature d'un contrat pour l'année scolaire prochaine... Encore un mélange que je n'ai pas été capable de digérer au mois de juin. L'an dernier, à pareille date, j'avais écris sur mon blog : " Note à moi-même et je compte sur vous pour me le rappeler : ne plus jamais planifier des demi-Ironman en mai et en juin." Cette année, je sors les grands mots : Je me PROMETS de ne plus jamais faire un demi-Ironman (encore moins un Ironman) avant le mois de juillet. 

Résumé de St-Andrews à suivre très bientôt...