La force du mental... ou pas !

C'est le cas de le dire, j'ai chômé depuis mon dernier billet sur ce blog. C'est que je trouvais ma vie trop plate pour la figer. En effet, alors que j'ai toujours eu l'habitude de vivre le quotidien à vive allure, j'ai été pas mal au ralentie depuis novembre 2015. L'élément déclencheur est tout simple : un coup de tête. Conséquence (qui m'étonne encore) : une commotion cérébrale. Bin voyons ! Direz-vous. Bin oui ! Les symptômes étaient là. Je n'ai aucun autre argument.

Donc, les mois de novembre et de décembre ont été assez moroses. Je ne faisais rien et je ne me sentais même pas coupable. À cela s'ajoute ma dépression saisonnière annuelle due à l'arrivée de l'hiver québécois. Arggg, je déteste l'hiver ! Savez-vous s'ils cherchent des enseignants de maths en Californie ?
En attendant la job en Californie... un peu de raquettes

Vers la fin décembre, je croyais être bonne pour reprendre le tout en troisième vitesse, mais j'ai gaffé. Lors de 2-3 entrainements, j'ai passé en cinquième vitesse trop rapidement, ce qui m'a renvoyée à la case départ.

Chiant.

Insultant.

Gênant. Oui, gênant ! Parce que, dans le fond, c'est à moi d'être forte mentalement. C'est souvent ça qui fait la différence entre les bons et les meilleurs : la force du mental. Alors, oui, après un certain moment, ça commence à être gênant quand tu te rends compte que ça fait plus de 3 mois que tu ne t'entraines pas parce que tu as reçu un coup sur la tête.

Ahhhh, mais qui dit "relâche scolaire" dit "camp d'entrainement". J'ai eu la chance d'aller passer deux belles semaines de camp d'entrainement au mois de mars en Floride avec le club de triathlon Rouge et Or. La chaleur, le soleil et l'entrainement, tous des remèdes à mes maux ! Je suis revenue complètement démolie par mes compatriotes de vélo, mais pleine de motivation.

Gator... photo de Charles Perreault

Un mois après mon retour de la Floride...

Ooooosti d'hiver québécois ! C'est supposé être le printemps ! Je devrais pouvoir rouler tous les jours dehors et c'est loin d'être le cas. À mon avis, Mère Nature s'est aussi cognée la tête.

Par conséquent, comme bien d'autres personnes normales, j'ai un problème récurrent de manque de motivation ces temps-ci. Je pense que je vais suggérer à mon entraineur de me planifier une semaine impossible de 40 heures d'entrainement. Comme ça, si je fais les deux tiers, ce sera en fait une très bonne semaine d'entrainement.

Heureusement, j'ai des amis anormaux comme Isabelle Rouleau et Antoine Jolicoeur Desroches qui, pendant ce temps, font de superbes performances au 70.3 Texas. 20e, tous les deux, il y a de quoi motiver un troupeau !

Je vous mentionne en passant que l'équipe Merrell n'est plus, mais vous entendrez parler de l'équipe Sportium propulsée par Garneau, Skechers Performance et Bistro B. Il y a aussi Tyr, Polar, Compressport, Compex, Thule.





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