Triathlon de Mont-Tremblant 2013


 Rencontre à Mont-Tremblant d'un ami nouvellement triathlète, Benoît :) Good job !


Depuis le 24 avril, je travaille à temps plein comme enseignante au secondaire. Du vrai temps plein, c'est-à-dire que j'ai obtenu un 100% de tâche d'enseignement. J'enseigne donc les mathématiques en raison de 4 groupes de deuxième secondaire. Fraichement diplômée, c'est tout un défi à relever. Je suis fatiguée, débordée, inactive (littéralement !), parfois découragée, mais quel beau défi ! J'adore. Malheureusement, vu mon inactivité sur ce blog et la description précédente, vous comprendrez que ma forme en a pris un dur coup. Ah well... quoi de neuf depuis avril ?

Il y a eu le demi-marathon de Montréal à la fin avril. Je l'avais fait l'an dernier, alors le but était de baisser le temps le plus possible. J'avais un objectif public : entre 1h25 et 1h26. J'avais un objectif secret : sous les 1h25. J'ai terminé en 1:25:12, soit 2min30 de moins qu'en 2012. Je suis convaincue que mon objectif secret est facilement atteignable, puisque je suis partie beaucoup trop loin sur la ligne de départ et j'ai mal digéré mon gel. On verra l'an prochain assurément !

Il y a eu le camp d'entrainement de 4 jours à Lake Placid durant lequel j'ai enchainé de bons entrainements de vélo. Le hit de ma fin de semaine aura été les enchainements de vélo-course : 30km vélo, 6km course, 20km vélo, 4km course, 10km vélo, 3km course. Le tout devait être à la vitesse d'un demi-Ironman. Il pleuvait à boire debout, ça m'a pris plus de 3heures, je me sentais en super forme et, telle une vraie triathlète de longue distance, j'ai dû me pisser dessus alors que je courais. "Pas le temps de niaiser !"

 Il y a la blessure. Je ne sais trop comment j'ai réussi à me blesser cette fois-ci, mais je me suis déplacée la tête fibula. Résultat: mon dernier entrainement de course à pied était lors de ces fameux enchainements à Lake Placid. Déjà presque un mois, mais ça commence à s'améliorer tranquillement.

 Photo de famille à Lake Placid
Je viens tout juste de participer au triathlon (DUATHLON !) du Mont-Tremblant. Eh oui, un duathlon sprint : 5km course - 20km vélo - 2.5 km course. Il y a plusieurs années, j'avais fait le duathlon Sorel-Tracy et j'avais trouvé la sensation tellement désagréable que je m'étais jurée de ne plus jamais en faire. Zut, je n'avais pas trop le choix cette fois. Ça s'est bien déroulé finalement, puisque je l'ai gagné :) Je vais prendre cette victoire le temps qu'elle passe, puisque ça ne risque pas de se reproduire sur le circuit des 70.3 Ironman PRO sur lequel je débute la semaine prochaine lors la deuxième édition du 70.3 Ironman Mont-Tremblant. SOYEZ-Y !

RÉSUMÉ DE LA COMPÉTITION

 Des participants du Rouge et Or au triathlon de Mont-Tremblant
Comme je le disais, pas de natation pour cette première compétition de l'année. En conséquence, je me concentre sur un échauffement spécifique à la course à pied. J'essaie. Deux ou trois sauts, une tentative d'accélération, ce sont que des échecs; j'ai trop mal à la jambe. Je me demande vraiment si c'est une bonne idée de prendre le départ. Je suis beaucoup trop orgueilleuse. Je prie simplement pour que ma physiothérapeute soit prête à me recevoir lundi. Je laisse donc tomber l'échauffement et je me place sur la ligne de départ au moment venu. J'ai si hâte de commencer. Le premier de l'été :) Au son du fusil, la nervosité disparaît aussi rapidement que l'adrénaline fait effet. Quelle blessure ? Je pars rapidement. Il y a une fille qui s'accroche pendant un kilomètre, le temps qu'on arrive à LA côte. À ce moment, je savais que je n'avais qu'à mettre le plus de temps possible entre moi et les autres filles pour être certaine qu'aucune ne me rattrape en vélo. Je commence à rattraper les hommes qui étaient partis 2minutes plus tôt. Au virage, je me retrouve dans le peloton d'hommes et je dois zigzaguer avec précaution, car c'est étroit et il y a du monde dans les deux sens. Ça m'encourage, ça me permet de me concentrer sur autre chose que sur mes sensations, ce qui fait en sorte que j'ai l'impression de survoler le parcours.

Juste avant d'arriver à la transition
C'est moins de 15minutes plus tard que j'arrive à la transition. Un temps pour faire rêver. Non, ce n'est PAS un 5km.  Soyons réaliste, le parcours devait être d'environ 4,2km, mais je n'ai pas la confirmation exacte. Selon l'impression que j'avais, je courais alentour de 18:15 pour un 5km.

La transition... disons que j'étais rouillée pas mal. J'ai fais l'erreur d'oublier de regarder où j'avais mis mon vélo exactement, alors je le cherche. Normalement, j'aurais été tellement fâchée, mais comme cette compétition n'était pas HYPER importante, je reste assez calme pour observer plutôt que paniquer.

Le parcours de vélo pour cette compétition était terriblement difficile surtout après avoir couru 5km parce que la première moitié est majoritairement ascendante. Normalement, les jambes n'auraient pas été aussi fatiguées, car elles travaillent pas mal moins dans l'eau. Or, après "5km" de course, je trouve difficile de faire la transition. Ainsi, ça me prends un bon 5km sur les 20km à me sentir à l'aise. Malgré tout, à ma grande surprise, très peu d'hommes me rattrapent et je réussis même à en dépasser. Je n'ai aucune idée à quelle vitesse je roule parce que mon odomètre a décidé de me snober. D'un côté, je suis bien contente parce que je n'aurais pas aimé savoir à quelle LENTE vitesse je montais les maudites côtes.

Au retour du vélo, même problème qu'au début, je n'ai aucune idée où aller porter mon vélo.  Vivement mes souliers bleus, car c'est grâce à eux que j'ai retrouvé ma place. Vivement aussi ma petite taille et mon petit vélo parce que j'ai dû passer sous un rack de vélos.

Les souliers mouillés pas la pluie, j'ai un peu de difficulté à les mettre. Pas de panique, ce n'est pas une course élite où la transition est super importante. Je prends mon temps pour placer ma languette et je repars pour 2,5km de course. Ah, le plaisir et la souffrance du triathlon. Courir après avoir pédalé. Les jambes sont lourdes, la fréquence trop basse, il faut partir vite pour oublier le mal. Je monte la côte pas mal mois vite qu'au début de la compétition. Pas longtemps après le virage, je crois la deuxième fille et je réalise qu'elle n'est pas loin derrière moi. Ça me réveille et je me remets à courir relativement vite. La dernière partie du parcours est particulièrement agréable. On zigzague dans les ruelles du village du Mont-Tremblant longeant alors des petits restaurants dans lesquels se trouvent toujours plusieurs personnes pour nous encourager.

À mon arrivée, le commentateur me demande un mot au micro. Oh, je n'ai pas l'habitude. Pas sûr d'aimer cela. Enfin, je donne mes deux-trois commentaires, puis à l'aimable journaliste du journal de Mont-Tremblant avant d'accueillir la deuxième femme. Cette dernière sera au 70.3 Tremblant et, contrairement à moi, ce ne sera pas son premier. Oh, ça me rend nerveuse. Comme elle m'a battu sur 20km, combien de temps me mettra-t-elle sur 90km ?

La blessure fait surface. Je suis incapable de faire une flexion dorsale de la cheville gauche. Direction la table de chiropraticiens. Les interrogations quant à ma participation au 70.3 Ironman Mont-Tremblant se bousculent. Oh well... Orgueilleuse comme je suis, il n'est pas question que je ne prenne pas le départ. See you there, then !

RÉSULTATS

1:02: 16, 1re femme, 7e overall,
Bonne saison aux triathlètes, bon été à tous !

P.S. Si vous avez lu jusqu'ici, vous m'impressionnez.



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