Défi de raquettes 2011

C'est l'hiver, alors oublions un peu le triathlon des fois et participons à des activités d'hiver. Il y a le pentathlon qui s'en vient rapidement, alors pourquoi pas faire un tour du parcours, quatre fois plutôt que deux, t'sais, pour être certain de ne pas se tromper le jour J.

À 14h30 cet après-midi, on était 125 coureurs sur la ligne de départ en face du château Frontenac. Au son du fusil, on s'élançait dans les traces de la course de traîneaux à chiens pour 2km de montée vers les plaines pour ensuite faire 4 tours du parcours de course en raquettes prévu pour le pentathlon. Comme c'est le Carnaval de Québec et que, tout juste avant notre départ, plusieurs sont venus voir les courses de traineaux à chiens, on a eu droit à une foule d'encouragements. Une GRANDE foule hyper entrainante. C'était vraiment génial. Une fois sur les plaines, sans surprise, on montait et descendait sans cesse pour plusieurs minutes de misère agréable.

Pour ma part, je suis partie assez conservatrice. Au début du dernier tour, je pouvais appercevoir, à environ 300m devant moi, deux concurrentes. Normalement, on kick dans les derniers mètres de la course. Aujourd'hui, j'ai décidé de m'arracher les poumons, la gorge et les jambes sur les deux derniers kilomètres. J'ai rejoins la première assez facilement. J'ai rattrapé la deuxième dans la dernière montée, mais n'ayant pas poussé autant que moi dans les deux derniers kilomètres, elle m'a facilement battu au sprint final. Tout de même une bataille amusante.

Parmi les vaillants spectateurs, il y avait Martine et Francine du club de triathlon qui m'ont non seulement encouragé aux moments où j'en avais le plus besoin, soit dans la montée à la fin de chaque tour, mais elles ont pris des photos.




Avouez que j'ai l'air sincèrement heureuse !


Oups, un peu moins souriante sur celle-là.

Le plus difficile aura donc été la transition à la natation à 16h. Non seulement, je manquais de jus, mais je me suis rendue compte, en plein milieu de l'entraînement, que j'avais le petit orteil gauche profondément coupé au point que, par mesure d'hygiène, j'ai été forcée de sortir de l'eau. Je soupçonne les courroies des raquettes. Puis, j'accuse ma raquette gauche d'avoir meurtri ma maléole interne droite. Enfin, malgré ma toux de fille qui a fourni un bon effort, je suis heureuse d'avoir joué avec beaucoup d'intensité dans la neige aujourd'hui.

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