Enfin, les cactus !!

Le voyage a été long, plus long que prévu. Le vol de Montréal a été retardé donc le vol de Toronto a été retardé. Nous sommes partis de chez moi vers 3h30 samedi matin et nous sommes arrivés vers 19h, heure de l'Arizona, dans nos "cositas" avec, malheureusement, un vélo en moins, celui du coach :(

Par où commencer ?!?

Les cositas... Vraiment géniales ! Elles sont grandes, bien équipées et on a une vue super sur les montagnes de cactus et la ville de Tucson. Par contre, hier soir, nous avions tellement tous hâte de défaire nos vélos et nos bagages que nous avons remis à plus tard l'appréciation du paysage et de la chance que nous avions d'être ici. Éventuellement, nous ferons des barbecue :)

Ce matin, c'était la grasse matinée. Le premier entraînement était prévu pour 10h30. Malgré tout, Eugénie et moi étions pleinement réveillées à 7h30 et avions dans l'idée de faire un peu d'études d'autant plus que la température pluviale et froide le favorisait. Notre rendement a été décevant. Après tout, on a encore 12 jours...

10h30:45min de course à pied EASY dans le désert de cactus. On ne m'avait pas dit que l'Arizona, c'était plat ?!? En tout cas, c'est faux ! On est allé courir dans des petites trails rocailleuses qui montaient, montaient... Le bon côté, c'est que tu es tellement concentré à regarder où tu mets les pieds (en plus d'éviter les cactus) que le temps passe vite. Tout de suite après la course, on a enchaîné avec un léger set de 2500m de natation dans la piscine EXTÉRIEURE de l'hôtel. Point positif: zéro douleur dans l'épaule ! Top shape, yessssssss.

Un bon diner puis une petite sieste en après-midi, l'incontournable duo des triathloniens en camp d'entraînement, afin d'être en forme pour l'entraînement tant attendu: un 2h de vélo "relax" incluant quelques accélérations.

Parlons-en de cette première sortie de vélo. Oui, on était sous la pluie, oui il a fallut se vêtir de tout le linge chaud qu'on avait apporté (peu!), mais la joie était à son apogée. D'abord, c'était magnifique ! Les montagnes de cactus à perte de vue, le terrain valloneux (on en reparlera d'ailleurs), les aimables automobilistes, même la plus ne peut pas nous empêcher de rouler avec le sourire aux lèves. Le seul hic, c'est que j'ai déjà frappé un mur psychologique. J'ai toujours su que le vélo était loin, très loin d'être ma force. J'apréhendais ces randonnées avec une majorité de gars et, semblerait-il, avec raison. Au début, probablement à cause de l'euphorie et des jambes reposées, je suivais facilement le rythme imposé, mais il en aura pris à peine 30min pour que mon coeur commence à pomper et mes jambes à ralentir la cadence. Résulat: AYOYE, choc, le camp d'entraînement ne sera pas facile haha. Le pire, c'était quand on a du faire les 6 petite accélérations de 15sec. En fait, c'était 15sec pour eux et 30 à 45 sec pour moi puisque je devais les rattraper. Puis, vous auriez du voir LA côte qu'on devait monter ensuite. Je roulais à 10km/h, le souffle court, mais ce que je me souviens surtout c'est que ce fut les plus belles images de notre randonnée. Le point important demeure que j'ai réussi à revenir à la cosita en un morceau et avec malgré tout toujours autant de motivation pour la suite du camp.

On m'avait bien dit que ça n'allait pas être un camp facile, mais j'étais vraisemblablement incapble de me visualiser à quel point. Aujourd'hui, après ma sortie de vélo, j'ai compris. J'ai surtout compris que j'aurais du être plus efficace dans mon étude ce matin parce que les heures de productivité ne seront pas nombreuses dans les 12 prochains jours.

Demain, la paresse se termine: on augmente le volume et l'intensité. Au lieu de 3h30 d'entrainement à la pluie, on parlera plus de 4h30 au SOLEIL.

TRAIN-EAT-SLEEP